Les voleurs de fumée – Trilogie – Sally Green

« La guerre est généralement perçue comme la fin, mais s’avère souvent être un nouveau point de départ. »

Genre : Fantasy
Première publication : 2021
Nombre de pages : 504
Prix : 16,90€

Résumé…

Une princesse visionnaire qui ne laissera personne lui dicter sa conduite. Un soldat idéaliste déchiré entre son cœur et ses devoirs. Une chasseuse intrépide traquant la plus dangereuse des proies. Un traître déterminé à venger le sang de son peuple. Un voleur insaisissable qui multiplie les faux-semblants. Un monde immense et magique au bord du chaos, dont la clé se trouve peut-être au fond d’une bouteille de fumée…

Mon avis…
Petit point sur cette trilogie que je viens de finir. Je vais donner mon avis sans spoiler.
J’ai été agréablement surprise par le premier tome et la découverte de l’univers. Il est bien travaillé et met avant un pays cruel face à un pays plus progressiste. C’est quelque peu manichéen mais cela ne m’a pas dérangée. On est rapidement entraîné dans la découverte des enjeux politiques et des coutumes des pays. La multiplicité des points de vue permet de découvrir plusieurs histoires et plusieurs destins.

J’ai apprécié suivre chaque personnage (même ceux que je n’appréciais pas particulièrement). Chacun permet de faire avancer le récit sans que l’on ne se perde. Ils vont, finalement, tous dans la même direction. Malheureusement certains personnages n’étaient pas assez exploités à mon goût comme le prince Tzsayne qui est clairement LE meilleur personnage de la trilogie.

Une lecture fraîche et simple

C’est un bon univers même si beaucoup de choses restent en surface, surtout dans le troisième tome qui est à la fois trop rapide et trop lent. Pas mal de questions restent en attente. Il y tout de même beaucoup de rebondissements et le suspens est gardé jusqu’à la fin. Cela reste, pour moi, une très bonne trilogie que j’ai pris plaisir à lire et que je conseille à ceux qui sont un peu frileux en fantasy et qui veulent commencer doucement.

J’avais un a priori sur l’auteur, n’ayant pas du tout accroché à Half Bad. Comme quoi, il faut toujours laisser une chance aux auteurs.